Peter Campus nous attrape par notre petit (ou grand) travers narcissique. Dans cette exposition qui vient de débuter à l'étage du Jeu de Paume se trouve un grand écran trompeur. L'astuce a été reprise par ses épigones à l'ère du numérique, mais son procédé date de 1972. L'oeuvre baptisée "Interface" fonctionne en double décalage. Les visiteurs s'y voient après être passés devant. Notre propre image est même suivie de son double dans une pose différente. Le trucage est épatant.